Foire aux Questions

1 - Les évènements de la vie peuvent-ils influencer le poids ?

On remarque souvent une augmentation de la corpulence suite à un évènement de vie tel qu’une séparation, un déménagement, le décès d’un proche…

En effet, ceci bouleverse l’équilibre psychique et de fait peut induire une modification du comportement global (grignotages, moindre motivation à bouger, isolement, troubles du sommeil, perte de l’estime de soi…).

2 – Je sais que j’ai toujours été rond(e) et au fil du temps ça ne s’arrange pas. Mon médecin, par le calcul de l’IMC, me place en « obésité ». Comment l’interpréter ? Parce que cela me choque.

Dans la société, le mot « obésité » véhicule une image négative et peut être perçu comme une insulte ou être stigmatisant, ou discriminant quel que soit l’âge.

Lorsqu’il est utilisé dans le discours des soignants, il fait référence à un diagnostic médical se basant sur le calcul de l’IMC. Je distingue l’IMC de la réelle analyse de composition corporelle (ossature, musculature, hydratation et masse grasse).

3 – Mon enfant est le seul membre de la famille à grossir, pourquoi ? Comment faire avec ses frères et sœurs, qui eux, n’ont pas de problème de poids ?

Les individus ont des caractéristiques différentes (taille, cheveux, yeux…), il en est de même pour la corpulence.

En effet, il peut arriver que dans la même famille un seul enfant soit concerné par un problème de poids.

Il est important de ne pas faire de différence, de rester cohérent sur les choix alimentaires en tenant compte toutefois des besoins qui sont différents en fonction des âges (cf question 6) et d’apporter une posture éducative commune.

Lorsqu’un enfant est seul à grossir cela peut être symptomatique d’un mal être.

Il est indispensable d’identifier les causes pour adapter au mieux la prise en charge personnalisée.

4 – Dans mon entourage on me dit souvent que mon enfant va s’affiner en grandissant… Est-ce vrai ?

Contrairement à l’idée souvent véhiculée, ce n’est pas vrai pour tous les enfants. Il faut surveiller les rebonds de prise de poids car l’obésité est une maladie chronique.

La prise en charge est indispensable.

 Plus elle est réalisée précocement, plus elle aide à diminuer le risque

de rester obèse à l’âge adulte.

5 – Quel régime pour mon enfant ?

AUCUN !

Le mot régime est associé à un mode alimentaire contraignant, qui induit des frustrations.

Un régime strict est très souvent voué à l’échec du fait de moments de compensation entraînant la culpabilité.

Il s’agit d’un rééquilibrage alimentaire, de plaisir et de nouvelles habitudes alimentaires familiales.

6 – Quelles quantités d’aliments donner à mon enfant?

Derrière la notion de quantité, il y a souvent l’idée qu’un enfant qui mange bien est en bonne santé. A cela s’ajoute l’envie, en tant que parent, de ne pas frustrer son enfant pour éviter les conflits autour de la table.

Les quantités doivent être adaptées à l’âge et à la croissance car les besoins énergétiques diffèrent en fonction des périodes de la vie.

Un enfant de 8 ans ne peut pas manger comme un adolescent de 16 ans, de la même façon qu’un adulte, selon si c’est un homme ou une femme…

AUSSI, les notions de faim et d’envie de manger sont à distinguer et se travaillent au cours de la prise en charge.

7 – Mon enfant passe son temps sur le canapé et devant les écrans… Est-ce la cause principale de sa prise de poids ?

Cette forme de sédentarité contribue largement à la prise de poids.

Je vous conseille de mettre en place des stratégies familiales pour bouger ensemble sinon permettre à l’enfant d’accéder à des loisirs actifs (parcs, vélo, clubs sportifs…).

8- Pas de baguette magique… ? Les enfants ou/et les adultes pourraient-ils maigrir par miracle ?

Il n’y a pas de baguette magique, ce serait trop beau !

La baguette magique, c’est la tête, en fait.

C’est quand la tête et le corps disent « stop ! ».

Prendre l’initiative de mincir, c’est la personne qui doit la prendre.

9 - Le coup de pompe après le déjeuner peut-il avoir une origine alimentaire ?

Si vous adorez pain, pâtes, pizza, riz, frites, gâteaux, sucreries, ne cherchez pas plus loin ! Tous ces aliments sont riches en glucides rapides – sucres – et ils ont la particularité d’inciter à la somnolence.

Solution : limiter les glucides au repas de midi. Au contraire, augmenter les protéines (poisson, viande, œufs, soja), qui elles, donnent la pêche.

10 – Le régime cétogène fait fureur !!!

Uniquement sur prescription médicale : Riche en graisses, pauvre en glucides, la diète cétogène est un régime très particulier utilisé à des fins thérapeutiques depuis plus de 90 ans.

Elle a été longuement étudiée et testée (avec succès) dans certaines épilepsies de l’enfant. Cette diète connaît aujourd’hui un regain d’intérêt de la part des chercheurs en raison de son potentiel thérapeutique dans d’autres maladies neurologiques comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les lésions cérébrales lors des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et le cancer.

11 – Qu’est-ce que la NASH (maladie du Foie gras)?

Il s’agit de la forme la plus sévère de la maladie du foie gras non alcoolique provoqué par une consommation excessive des sodas.

Elle peut se définir comme la manifestation hépatique d’un dysfonctionnement métabolique.

Le régime méditerranéen diminue le risque cardiovasculaire en cas de maladie du foie gras. En adoptant un régime méditerranéen, des personnes atteintes de stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD) ont vu une amélioration de certains de leurs facteurs de risque cardiovasculaire.

12 – Pourquoi est-ce important de traiter la NASH (maladie du Foie gras) ?

La stéatose hépatique non alccolique (NAFLD) est associée à une alimentation riche en produits à index glycémique élevé et en mauvaises graisses. C’est une maladie du mode de vie. Elle peut être inversée grâce à des changements alimentaires. Le sucre et les aliments à index glycémique élevé doivent être évités : ils sont en grande partie responsables de la progression de cette maladie.

L’activité physique doit, en parallèle, être renforcée.